Lire l’article joint sur le parcours de Josiane à la recherche de sa mère biologique après que les colons et religieuses belges de l’époque aient cru bon d’envoyer les petits métis « issus de la colonisation » en Belgique en les arrachant à leurs mères …
Métis du Monde n’existait pas encore à l’époque, mais c’est Antoinette qui a pu, dans les années 86, mettre en contact Josiane et sa maman qui ne parlait pas un mot de français. Difficile de servir de traductrice entre une jeune femme métisse dans l’émotion des retrouvailles et une maman qui voit, dans sa fille « photocopie » retrouvée, la fin de son extrême pauvreté. De quoi troubler Josiane qui, au contraire de son mari, ne s’est pas vraiment sentie chez elle au Rwanda …