Les métis marginalisés ?
Certaines des personnes qui nous découvrent nous ont dit être embarrassés par le fait que nous parlions de métis marginalisés au Rwanda et dans la région des grands lacs. Pour éviter tout malentendu, l’équipe Métis du Monde tenait à repréciser sa pensée et comment elle voit ses actions de terrain. Ceux qui nous suivent depuis le début, le savent bien : il n’a jamais été dit, ni sous-entendu, que tous les métis étaient marginalisés et qu’une quelconque politique de différenciation existait, actuellement, dans les pays dont nous parlons. Oui, des politiques et des cultures raciales ont bien existé un peu partout et ont affecté, notamment, les métis, mais elles sont, fort heureusement, dépassées actuellement. Preuves en sont les excuses faites aux métis de la colonisation par les autorités belges et le nombre de métis qui occupent des places importantes au Rwanda et dans les pays voisins. De belles preuves d’ouverture, d’intégration et de respect.
Quand MdM parle de métis marginalisés en Afrique, elle parle d’enfants abandonnés par des pères étrangers peu scrupuleux qui viennent encore abuser de femmes, généralement jeunes, peu éduquées et pauvres, et qui les laissent seuls, enceintes et sans aides. Là est notre combat : aider ces enfants et ces filles mères à suivre des études et à s’intégrer parfaitement dans leur pays de naissance. Une aide psychologique et matérielle pour des personnes défavorisées. MdM mène donc des actions d’aides ponctuelles mais, aussi, des actions de rassemblements familiaux, de prévention, d’éducation et de possible mise en place de protections contre ces pères irresponsables. Si MdM s’est focalisée sur l’aide aux métis, c’est que tous ses membres fondateurs sont des métis plus âgés qui ont subi des discriminations dans leur jeunesse et qui, par solidarité, ne veulent plus que cela arrive à d’autres enfants vus comme différents pour leur couleur de peau et leur pauvreté.
Un autre point important que nous tenons à rappeler et le fait que MdM considère les métis et le métissage dans leur acceptation actuelle, à savoir comme des ponts entre les êtres humains, entre les cultures, entre les continents. Le métissage vu comme une porte ouverte aux échanges et aux rapprochements entre les hommes au delà de tout communautarisme, au delà des différences, quelles qu’elles soient. Léopold Sédar Senghor, poète humaniste président du Sénégal, n’a-t-il pas écrit « L’éloge du métissage » en mettant en avant l’importance de tout métissage culturel, humain et autre ? Métis du Monde, et tous ses membres, sont bien là pour s’en inspirer et pour faire, de notre organisation, un lieu de solidarité, d’amour et de tolérance au delà de toutes les différences.
Antoinette Uwonkunda Présidente Métis du Monde
Certaines des personnes qui nous découvrent nous ont dit être embarrassés par le fait que nous parlions de métis marginalisés au Rwanda et dans la région des grands lacs. Pour éviter tout malentendu, l’équipe Métis du Monde tenait à repréciser sa pensée et comment elle voit ses actions de terrain. Ceux qui nous suivent depuis le début, le savent bien : il n’a jamais été dit, ni sous-entendu, que tous les métis étaient marginalisés et qu’une quelconque politique de différenciation existait, actuellement, dans les pays dont nous parlons. Oui, des politiques et des cultures raciales ont bien existé un peu partout et ont affecté, notamment, les métis, mais elles sont, fort heureusement, dépassées actuellement. Preuves en sont les excuses faites aux métis de la colonisation par les autorités belges et le nombre de métis qui occupent des places importantes au Rwanda et dans les pays voisins. De belles preuves d’ouverture, d’intégration et de respect.
Quand MdM parle de métis marginalisés en Afrique, elle parle d’enfants abandonnés par des pères étrangers peu scrupuleux qui viennent encore abuser de femmes, généralement jeunes, peu éduquées et pauvres, et qui les laissent seuls, enceintes et sans aides. Là est notre combat : aider ces enfants et ces filles mères à suivre des études et à s’intégrer parfaitement dans leur pays de naissance. Une aide psychologique et matérielle pour des personnes défavorisées. MdM mène donc des actions d’aides ponctuelles mais, aussi, des actions de rassemblements familiaux, de prévention, d’éducation et de possible mise en place de protections contre ces pères irresponsables. Si MdM s’est focalisée sur l’aide aux métis, c’est que tous ses membres fondateurs sont des métis plus âgés qui ont subi des discriminations dans leur jeunesse et qui, par solidarité, ne veulent plus que cela arrive à d’autres enfants vus comme différents pour leur couleur de peau et leur pauvreté.
Un autre point important que nous tenons à rappeler et le fait que MdM considère les métis et le métissage dans leur acceptation actuelle, à savoir comme des ponts entre les êtres humains, entre les cultures, entre les continents. Le métissage vu comme une porte ouverte aux échanges et aux rapprochements entre les hommes au delà de tout communautarisme, au delà des différences, quelles qu’elles soient. Léopold Sédar Senghor, poète humaniste président du Sénégal, n’a-t-il pas écrit « L’éloge du métissage » en mettant en avant l’importance de tout métissage culturel, humain et autre ? Métis du Monde, et tous ses membres, sont bien là pour s’en inspirer et pour faire, de notre organisation, un lieu de solidarité, d’amour et de tolérance au delà de toutes les différences.
Antoinette Uwonkunda Présidente Métis du Monde